LIVRE D’ARTISTE en auto-édition – tirage sur papier Vélin d’Arches, 160 et 300 g/m² à 25 exemplaires
Impressions de voyage : Babylone, les jardins suspendus…
A la recherche de jardins de paradis !
Texte, dessins et aquarelles : Hervé Grimal
34 pages dont 15 pages illustrations
Dimensions : 28 cm x 14 cm et dépliées : 9,52 m x 0,14 m
Tirage à 25 exemplaires numérotés et signés
Année : 2007
Prix : 170 euros – frais de port offerts
Babylone, les jardins suspendus
Bribes du texte :
Préambule
Un livre de rencontres, un livre de recherches, un livre de passions…
Depuis plusieurs décennies sont enfouis dans ma mémoire des souvenirs d’études d’histoire de l’art au musée du Louvre, où nous dessinions les sculptures du roi Gilgamesh, du roi d’Uruk et Gudea, du roi de Lagash, les bas-reliefs des taureaux aillés, les plaquettes votives et les tablettes cunéiformes dans les salles basses et poussiéreuses, peu éclairées du musée. Étrange atmosphère de cet art guerrier, en ces lieux où les gardiens somnolaient fréquemment, n’étant que très rarement dérangés par des visiteurs.
Ce livre est une immersion dans les méandres du passé à la recherche des origines de notre culture, une rencontre entre l’image et l’écrit, l’expression de ma passion pour l’écriture. Cet ouvrage est un lien entre mes livres de voyages et mes livres de jardins, une quête de jardins disparus, un voyage imaginaire vers l’une des sept merveilles du monde, les jardins suspendus de Babylone, des jardins de paradis …
Babylone, la porte de Dieu.
Nous approchons maintenant des rives de l’Euphrate, là où sa courbe est la plus proche du Tigre. Comme dans un mirage, nous découvrons une oasis au milieu du désert, l’Éden au centre d’un enfer aride, ces merveilleux jardins ont-ils été créés par les hommes ou par les dieux ? Une forêt en terrasses où poussent les essences les plus rares, domine les deux enceintes principales de la citadelle, « Imgur Bel et Nivitti Bel ». Ces remparts majestueux sont démesurés et impressionnants pour les voyageurs, certainement dissuasifs pour les conquérants. Nous en avons parcouru des steppes, des plateaux et des plaines, nous en avons vu des cités fortifiées, mais aucune muraille n’était comparable à celle-là ! Honneur fait par la reine Sémiramis, nous passons, escortés par sa garde, au-dessus d’un large fossé et nous pénétrons dans la ville par l’entrée triomphale de Babylone, la porte d’Ishtar. Tout autour, ce n’est que verdure et canaux. La porte Sainte est recouverte de briques émaillées bleues, ornée de taureaux et dragons cornus en relief jaune ou blanc. La longue caravane s’écoule lentement sous le double portail, nous prenons entre deux allées de palmiers, la Voie de Dieu, la grande « Voie processionnelle » de la cité, puis à l’ombre du palais royal, on s’approche de l’Esargil, la « Maison à tête haute », le temple du dieu Mardouk, celui qui règne « en royauté sur l’univers tout entier. »
Épilogue : du rêve à la réalité…
Après un tel voyage, comment se retrouver dans une des salles de la Mésopotamie, au Musée du Louvre, devant le code d’Hammourabi, à contempler les signes cunéiformes nobles et élégants de ce texte énigmatique ? La vie n’est-elle qu’un songe ? Comment revenir ici après avoir vécu cette extraordinaire histoire ? Ce n’était qu’un rêve étrange, qu’un voyage de l’esprit dans ces mythiques jardins suspendus nés d’une imagination délirante. Peut-être dans une autre vie, retrouverai-je la reine Sémiramis, la princesse Formesante dans la lumière dans ces jardins de paradis…
Babylone, les jardins suspendus
frais de port offerts